La France est composée d’un tissu de petites et moyennes entreprises, voire de très petites entreprises et d’artisans. Nous comptons bien plus de PME que les britanniques ou les allemands, mais nos PME PMI sont avant tout des petites entreprises et petites industries, là où les allemands comptent un nombre efficace de moyennes industries et entreprises qui créés de l’emploi et exportent de manière durable.
Les PMI PME française en dans l’impasse ?
Face aux nombreuses PME allemandes de plusieurs centaines de salariés, ou plus généralement face aux géants européens, américains et asiatiques, comment nos petites entreprises françaises peuvent-elles luter en matière d’innovation ?
Si nous parlons start-up du monde de l’économie numérique, il s’agit d’une lutte des cerveaux. C’est la meilleure idée, ou plutôt la bonne idée au bon moment, qui va inonder le marché. Dans ce secteur, nous ne sommes pas défavorisés. En témoigne le grand plan pour le développement de la recherche en intelligence artificielle que le gouvernement a décidé de lancer en cette année 2018.
En revanche, en matière d’industrie, la problématique de l’innovation est tout autre. Il faut passer par un procédé d’usinage coûteux pour obtenir un premier prototype. Puis, de longs mois d’aller-retour, d’essais et de retouches, jusqu’à obtenir la pièce souhaitée. Vient alors le moment de la fabrication en série, et là, il faut généralement pouvoir passer des commandes en très grande quantité et avoir de la trésorerie, ce qui n’est pas à la portée de toutes les sociétés.
L’impression 3D, eldorado des PMI françaises
C’est là que l’impression 3D entre dans le jeu. L’industrie, et a fortiori le tissu industriel français ne peut passer à côté des opportunités que laisse entrevoir l’émergence des imprimantes en 3D. Et ce, à double titre.
D’une part, lorsque vous cherchez à fabriquer le prototype idéal, le processus d’innovation ira bien plus vite si vous passez par la fabrication additive, l’autre nom de l’impression 3D, que si vous passez par un procédé classique d’usinage. Les aller-retours sont beaucoup plus rapides, il suffit de faire la modification en direct sur le fichier de conception 3D, pour lancer un nouveau prototype.
D’autre part, lorsque vous avez votre prototype, celui qui va permettre à votre PMI d’innover comme une grande entreprise, alors l’impression 3D va vous donner la possibilité de fabriquer en petite et moyenne série, ce qui n’engage pas la survie de la société. Des prestataires experts et pourtant à tarifs abordables existent, tel que EPMI, dont le complet est EPMi Impression 3D.
Si innover n’est plus un risque de crash industriel, alors les PMI françaises peuvent se lancer et grandir dans ce milieu pourtant hostile initialement. L’impression 3D, si elle ne représente pas encore la quatrième révolution industrielle évoquée, représente bel et bien une opportunité pour le tissu de PME PMI françaises !
